La prospérité pour tous par un revenu pour tous?
Économie sociale de marché au 21ème siècle


Par le Prof. GOTZ W WERNER, LUDWIG PAUL HAUBNER ET ANDRÉ PRESSE
Institut interfacuatif pour l'esprit d'entreprise (PEI)
(ndt :
interfakuhatives, traduction introuvable, probablement issu du vocabulaire médical)

 
 


Les motivations pour cette contribution sont des phénomènes perceptibles par chaque contemporain. Nous enregistrons un débordement de marchandises dans les étalages du commerce et en même temps des tables (ndt: resto du cœur) sont organisées par des citoyennes et des citoyens [1], parce que le revenu de millions d'hommes est précaire. L'acceptation de l'économie sociale de marché comme ordre économique pour notre société organisée libéralement avec une conception d'État de droit démocratique et social souffre de cela. Le livre "Prospérité pour tous" de Ludwig Erhard fut comme le motif pour ce système économique. En cela la fonction d'entrepreneur est d'importance centrale. L'objectif est prospérité pour tous. Cette contribution doit préciser, de quelle manière cela est aujourd'hui réalisable par un revenu pour tous (Werner 2007) [2].
"...Ainsi, je voulais savoir éliminer le moindre doute,  je vise la réalisation d'un régime économique qui peut conduire toujours d'autres et plus larges couches de notre peuple à la prospérité. Comme point de départ, était le désir de surmonter définitivement la vieille structure sociale conservatrice par un pouvoir d'achat de masse largement stratifié.
Cette hiérarchie traditionnelle était comme marquée d'une part par une mince couche supérieure qui pouvait se permettre chaque consommation, et d'autre part par une couche inférieure quantitativement très large avec un pouvoir d'achat insuffisant.
La réorganisation de notre ordre économique devait créer ainsi les conditions pour un développement moderne s'opposant à cet état et donc aussi que le ressentiment entre « riche » et « pauvre » puisse en même temps enfin être surmonté. Je n'ai eu entretemps aucune sorte de raison de nier la base matérielle ou morale de mes efforts. Elle détermine aujourd'hui comme hier ma pensée et mon action."
(Ludwig Erhard, "La prospérité pour tous», p. 7)
Les sociétés modernes sont construites sur les principes de Liberté, d'Egalité et de Fraternité. Se confronter plus précisément à ces principes suggère la question : dans quel rapport les uns aux autres ces trois principes sont-ils? Comment peuvent-ils être réalisés en commun ?
•La Liberté est le principe organisateur de la culture, de la science, de l'art et de la religion ainsi que de l'éducation dans sa totalité (liberté de la presse, liberté d'expression etc.).
•L'Egalité est le principe organisateur de la vie sociale (juridique, littéral: vie du/des droits): les droits de l'homme et des citoyens, la participation démocratique à la formation de la volonté nationale ainsi que la liberté privée de contrat et d'association dans la culture et l'économie (égalité de tous devant la loi).
•La Fraternité est le principe organisateur de la vie économique (réciprocité dans les relations d'achat et d'échange, fraternité "fonctionnelle" par un approvisionnement mutuel réellement économique dans le cadre d'une vie économique de division du travail ;"un porte, l'autre charge") ainsi que d’une répartition des revenus et du patrimoine avec pour objectif que tous les hommes aient part à la productivité de l'économie de division du travail de telle sorte qu'une vie digne soit possible (art.1 de la Constitution Fédérale Allemande).
La culture, l'état et l'économie s'épanouissent d'après des principes organisateurs différents et d'après leurs lois propres. Ils sont aussi dépendants l'un de l'autre: d'une vie culturelle florissante, l'état et l'économie voient toujours couler vers eux nouvelles idées et hommes capables; d'une vie économique saine l'État et la culture peuvent être financés et rendu matériellement possible par des impôts et des donations; seule une vie légale indépendante peut créer et appliquer un droit culturel et un droit économique qui assure toujours à nouveau dans la concurrence culturelle : la liberté de chaque personnalité, et limite, dans la vie économique : la poursuite d'intérêts dégradant la vie en commun.
La compréhension pour cela naît de la constatation que nous n'avons pas à faire avec une société humaine aux parties d'un mécanisme social mais avec les membres d'un organisme social.

 


Penser en organisation - et penser le comportement réciproque des organisations partielles.


Dans l'organisme naturel la maladie d'un organe handicape tout l'organisme. Il en va de manière semblable dans le social : les organes doivent être compris à partir de leur tâche pour l'ensemble. Le sens de la production est la consommation et rend possible par là le développement culturel de l'homme. La vie économique est la base financière et livre les moyens de fonder matériellement la vie culturelle: les marchandises et services produits sont consommés. Inversement, la vie culturelle est également productrice car elle permet aux hommes d'agir dans l'économie et la société.
Le droit et la vie publique forment le cadre dans lequel les hommes se déploient hiérarchiquement, culturellement et économiquement,  de manière subsidiaire en sociétés pré modernes. L'état donne à l'activité économique ses normes et à la vie spirituelle son espace de liberté. Il crée les conditions constitutionnelles pour la liberté de pouvoir [3], prévenir l'exploitation et donc  garantir la réciprocité (le principe de la fraternité) des transactions économiques, par exemple par le marché, la concurrence et lois sur les cartels. Les entreprises utilisent les compétences nécessaires pour créer des valeurs économiques. La culture consomme des valeurs économiques, afin de générer des compétences qui fluent en retour dans l'économie. L'Etat et la vie juridique comme troisième sphère organisatrice est le potentiel organisateur.
Le mépris les conclusions de l'École de Freibourg mène aujourd'hui à ce que le pouvoir privé et d'Etat se propage sur les individus .Que ce soit l'arbitraire hausse prix de l'énergie, les inhumaines mesures bureaucratiques à l'encontre de millions de chômeurs pour seulement un million d'emplois disponibles, ou des exigences croissantes malgré une baisse des salaires réels sur un marché du travail qui, malgré une augmentation toujours plus importante de la productivité, offre toujours, moins d'espace pour le développement culturel et spirituel. Les forts heureux excédents réalisés grâce aux progrès technologiques ne sont pas suffisamment utilisés pour des raisons de rentabilité financière au développement culturel par exemple des familles et l'éducation. Le domaine culturel ne renvoie pas, ou a peine, de rendement mesurable en gestion d'entreprise. Le rendement sous forme de parcours de formation professionnelle continue et de fondement du développement culturel d’une société fourni le pus haut, mais non mesurables, retour opérationnel sur investissement. Le poids croissant mis unilatéralement sur la maximisation des gains dans la gestion d'entreprise est une indication de l'hypofonctionnement de l'État dans l'exercice de son rôle de "poseur de cadre" dans la vie économique. Pas de doute, le gain doit être. Du point de vue de l'économie réelle, il  n’est cependant qu’un moyen pour remplir la tâche d'entreprise d’offrir toujours mieux et moins cher les biens et services à la clientèle, et non l'objectif de l'activité entrepreneuriale.

                         

Réaliser des conditions-cadres réveillant l'initiative.

Dans le sens d'une économie sociale de marché, cela signifie créer les conditions d'un réveil de l'initiative: promouvoir l'initiative et s'assurer que tout le monde y participe.
L'économie sociale de marché comme un contre-projet à la fois à l'économie planifiée communiste où la non acquisition de la propriété en fonction de la prestation économique paralyse l'initiative économique, et au capitalisme de l'enrichissement de certains au détriment de beaucoup, qui prend l'espace ouvert à la possibilité de développements autonomes par des structures de pouvoir quasi féodales. (Voir citation d’introduction).
Le programme de la CDU de 1947 stipule en ce qui concerne ceci: "La nouvelle structure de l'économieallemande doit partir, de ce que l'époque du pouvoir absolu du capitalisme privé est terminée. Mais il faut aussi éviterque le capitalisme privé soit remplacé par le capitalisme d'Etat encore plus dangereux pour la liberté économiqueet politique de l'individu. Il doit être recherché une nouvelle structure de l'économie qui éviteles lacunes (ndt: ou seulement « disettes ») dupassé, etlaisse la possibilité au progrès technique et à l'initiative créatrice des individus. "
Ludwig Erhard écrit en 1948 en regard du communisme et du capitalisme : «Tout système qui ne laisse pas ouvert dans tous les cas à l'individu le libre choix de profession et de  consommation viole les droits de l'homme fondamentaux et s'oriente, comme le montre l'expérience, contre les couches sociales à la protection desquelles ces interventions artificielles ont été conçues ».
En 1962, Erhard s'exprime aussi sans équivoque, dans le contexte de son expérience, en ce qui concerne le danger de manipulation et de croyance en les experts: «Nousne devons pas nous comporter comme sila connaissance des interrelations économiques étaient réservée aux gardiens du graal qui présentent d'une part, scientifiquement et de l'autre démagogiquement leurs positions tranchées. Non, chaque citoyen de notre Etata besoin de connaître les facteurs de l'économie et être capable d'un jugement, car il est ici questions denotre ordre politique, dont il nous est donné d'assurer lastabilité. » [5]
Mais comment une vision commune des facteurs économique peut elle se former?

                         

Imposer l'utilisation des prestations plutôt que leur apport.

Dans une économie d'autosuffisance, il est réaliste d'imposer le résultat de la production humaine: qui a beaucoup et peut se subvenir à lui même au mieux, peut le mieux contribuer à la communauté. Comme cependant les hommes d'aujourd'hui, par division du travail, offrent finalement leurs prestations aux autres, et que chacun vit des performances des autres, il n'est plus d'actualité d'imposer, la prestation économique réelle, ou sa valorisation nominale et ainsi inhiber ce qui apporte bien être et prospérité. L'apport de prestation dans l'approvisionnement par autrui n'est plus la base appropriée de la fiscalité. Dans une économie d'approvisionnement par autrui le "fort" apporte aujourd'hui au bien commun par ses performances dans le cadre de l'action économique. L'initiative doit être libérée de la charge fiscale afin que la prestation puisse se développer sans entrave. Dans le cadre de la division du travail, tous les coûts du processus de production, y compris tous les impôts, sont supportés par le client, ils sont les donneurs d'ordre de la prestation. Une taxe sur la consommation (sous forme de taxe sur la valeur ajoutée) rend les conditions réelles transparentes. Les impôts ne déforment plus alors le processus de production, tels que la charge unilatérale du facteur « travail » par le décompte simultané des possibilités d'amortissement du facteur de production « travail mécanisé ». La base d'imposition est l'ensemble de la création de valeur et les éléments la composant sont équivalents à leur part respective.
Un argument fréquemment porté contre une taxe à la consommation est qu'elle établit une discrimination entre les couches de la population, les uns dépensant une proportion élevée de leur revenu aux dépenses de consommation et sont donc touchés plus fortement. En nombres absolus, cependant, la population aux revenus élevés porte par une consommation relativement forte le produit de la TVA. Pour aménager une compensation sociale à la taxe sur la consommation des ménages à faible revenus, est à la fois possible un échelonnement par différents taux que nécessaire le transfert au consommateur du principe de la déduction.
Dans l'imposition des revenus, l'exonération de l'impôt garantit l'exonération du minimum d'existence socioculturel. Pour assurer cela par la taxe à la consommation, la charge fiscale correspondante doit être escomptée aux citoyens. Dans  Karlsruher Transfert n ° 35 a été publié l'ouvrage «Bienfaits sociaux d'un revenu de base inconditionnel financé par un impôt sur la consommation de Martin Barbie, Tobias Lindner et Clemens Puppe. Les trois auteurs montrent dans une analyse précise qu'un revenu inconditionnel de base dans le plus simple modèle économique possible évite sans ambigüité les effets négatifs de l'aide sociale. De grand intérêt devrait être la question de savoir ce que donne ce résultat dans le contexte du modèle macro-économique suivant:
Toutes les impôts jusqu'à celui sur la valeur ajoutée tombent (progressivement).Du le fait de la forte baisse du niveau des prix (par la concurrence) le taux de TVA est relevé, de manière à ce que le niveau de prix initial ne soit pas dépassé.
Le revenu de base et les dépenses de l'Etat sont financés à hauteur des recettes provenant de la TVA.
Les considérations suivantes illustrent pourquoi le financement du revenu de base à partir de la TVA ne doit pas conduire à une augmentation du niveau des prix. Pour une meilleure compréhension un exemple chiffré est choisi. A ce sujet un produit d'une valeur de 10 € prix net avec pour plus de simplicité un taux d'imposition supposé de 20 pour cent est vendu  12 € (voir Figure 1).

TVA
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Prix net

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Revenus professionnels,
revenus d'intérêts et de dividendes, charges sociales,
impôts sur les revenus (sur les salaires et bénéfices, indirects) et les entreprises.

La figure montre: dans le prix net sont contenus l'ensemble des coûts de production. Dans le décompte du courant économique, tous les prix se résolvent en revenus, soit du travail, d'intérêts et des dividendes, ou des revenus de transfert.

Étape  1
Si le taux de la TVA est augmenté et une part des recettes accrues en résultant, affectées au financement des fonds sociaux (fonds de pension, assurance maladie et caisse de chômage) alors baissent les contributions aux fonds de

Figure 1: Prix net, TVA et prix total dans le statut quo.

chômage, comme par exemple en 2007, les cotisations à l'assurance chômage de 6,5 à 4, 3 et enfin, 3,3 pour cent. Il en résulte dans l'économie un allégement de la charge financière sur les facteurs du travail. Cela favorise la dynamique du développement économique et du changement structurel sur la voie d'une société d'activité post industrielle. C'est une des raisons du développement économique positif en Allemagne en 2007. Dans le commerce international de nombreux produits et services «Made in Germany » ont été plus compétitifs.
Cet effet est décrit par exemple par Rose et Uhlig[6].
Schématiquement et simplifié est illustré à la figure 2, comment agit dans notre exemple une tva passée de 2 à 3 €. Le niveau des prix reste le même quand elle est utilisée à la diminution correspondante des cotisations de sécurité sociale et donc des coûts de salaire. Dans notre exemple, cela entraine un accroissement du taux de tva à 33,3 ... %.
De la figure ressort que le ratio de la taxe à la valeur ajoutée au «prix net» a changé, alors que le prix global est resté le même.


TVA
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Prix net

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Revenus professionnels,
revenus d'intérêts et de dividendes, charges sociales,
impôts sur les revenus (sur les salaires et bénéfices, indirects) et les entreprises.

Étape 2
Par l'introduction d'un revenu de base, le facteur de production travail serait allégé non seulement des coûts salariaux annexes, mais d'une part du coût même des salaires.[7] Si le revenu de base est versé substitutivement (Werner 2005), les salaires et les transferts nets (allocation de chômage, pensions, pensions alimentaires pour enfants) baissent du montant du revenu de base.
Toutes les autres variables demeurent identiques dans la vision statique. La figure 3 montre comment le revenu de base comme socle à un allègement du facteur de production travail, contribue au revenu. En cela le travail devient aussi plus abordable dans tous les domaines d’activité, qui ne se

Figure 2: Effet neutre sur le niveau de prix d'une hausse de la tva compensée par une diminution simultanée de certains impôts et charges.

mesurent, ou ne se laissent pas mesurer, par les normes de gestion industrielles comme le travail familial, le travail éducatif, études, travail créatif social et culturel.
Le revenu de base est financé par prélèvement sur le revenu généré par la taxe à la consommation (tva). Il fournit la base financière sur laquelle un travail humain dans des champs d'activité automatisés et non automatisée est rendu possible. Le partage entre consommation privée et publique (pour remplir des fonctions publiques) est transparent dans ce sens. L'actuel système fiscal bâti sur les revenus et gains directs comme les taxes d'usage est complexe et en cela opaque et incohérent (Spindler, 2007) [9].


TVA
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Prix net

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Revenus professionnels,
revenus d'intérêts et de dividendes, charges sociales,
impôts sur les revenus (sur les salaires et bénéfices, indirects) et les entreprises.

Les gens [10] continuerons bien à travailler avec un revenu de base net de 600 € parce que sinon ce serait déjà aujourd'hui qu'une proportion importante de personnes ayant atteints 600€ de revenu cesserait de travailler. Peu le font, et souvent seulement de manière formelle, pour ensuite travailler au noir. Plus est faible la charge par des taxes et obligations le facteur travail (niveau macroéconomique) et plus haute est la stimulation financière au travail (niveau microéconomique).

* pour le revenu de base
Figure 3: Le revenu de base comme base financière à la facilitation du travail.
Moins capital et revenus seront accablés par les impôts, plus le capital et le travail peuvent être efficaces socialement.
Qui fait alors les travaux non aimés? Ceux-ci devraient être fait par soi-même, automatisés, ou comme l'écrit déjà en 1976 le rédacteur en chef de longue date de Wirtschaftswoche (ndt: La Semaine Economique), Wolfram Engels (Cercle de Kronberg), a écrit, " être mieux payés ."[11]
En tout cas, un revenu de base réalise la demande de Ludwig Erhard d'un choix libre de carrière.
Selon la théorie courante du marché du travail, il est toujours exactement un point d'intersection de l'offre de travail et de la courbe de la demande de travail et donc un "prix d'équilibre"(voir Figure 4).

Niveau des salaires
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Offre de travail

 

 

 

Demande de travail des entrepreneurs

 

 

En fait, cependant, sous un certain niveau de salaire, les salariés doivent élargir leur offre de travail pour vivre correctement (Ortlieb 2004, l'art Figure 5). [12]

Figure 4: Représentation classiquede l'offre et de la demande en heures de travail par des courbes se coupant: "Equilibre" à l'intersection.  
                             
Ici, les courbes ne se croisent pas: il n'existe pas "d'équilibre". Ensuite, quand règne dans une économie un taux d’emploi élevé, une partie de la population au travail ne peut pas atteindre des salaires adéquats. Les développements actuels dans le marché du travail, le débat de politique économique sur le salaire minimum et le nombre croissant de, comme on les appelle, "travailleurs stockés" (ils ne reçoivent en dépit d’un poste à temps plein pas de revenus suffisants et perçoivent l'allocation de chômage II) peut être interprétés comme un signe de la situation décrite figure 5.

 

Niveau des salaires

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Offre de travail

 

 

 

Demande de travail des entrepreneurs

 
Figure 5: Représentation de l'offre et de la demande en heures de travail.
Selon une étude récente menée par l'Université de Duisburg-Essen, le nombre de personnes dans les industries à faible salaire et, de plus en plus, aussi des universitaires, est passé à plus de 6 millions .Par l'introduction d'un revenu de base, le phénomène des travailleurs pauvres sera supprimé.


Le revenu de base comme un droit fondamental et la dignité de l'homme.


Pour réaliser l'idée d'un revenu de base inconditionnel, il faut une loi sur le revenu de base. L'ordre économique de l'économie sociale de marché constitue la base pour l'établissement d'un cadre qui satisfasse aux exigences de la société de services, d'information, de connaissance et de culture du futur.
Le revenu de base ouvre en cela une perspective européenne. Le Premier ministre luxembourgeois, ancien - président du Conseil de l'Union européenne, et premier président, Jean-Claude Juncker préconise: "EnEuropenous avons besoind'un revenu de base pour tous."[13]
Dans une société et une économie fortement interdépendante, la réalisation des droits fondamentaux est en danger si l'individu est limité par certaines règles dans sa dignité et liberté, par exemple les lois sociales. Le sociologue libéral Ralf Dahrendorf formula déjà en 1986 un droit constitutionnel pour un revenu de base actualisé depuis par le président fédéral Köhler à l'occasion du 50eme anniversaire de la fondation Friderich Naumann en mai 2008 : "Le revenu minimum garanti est aussi nécessaire que d'autres droits civils, à savoir la l'égalité devant la loi ou le suffrage universel et égalitaire. " Un revenu de base réalise énergiquement et durablement comme droit civil le droit au libre choix de son métier réclamé par Ludwig Erhard.
« Aucune objection ne m'empêchera de croire », a plaidé Ludwig Erhard, le miracle économique contre le reproche matérialiste « que la pauvreté est le plus sûr moyen de maintenir les humains dans les petites préoccupations matérielles du quotidien. Peut-être des génies peuvent t'ils se dresser au dessus de telles calamités, mais en général les gens deviennent de moins en moins libres et restent prisonniers de pensées et aspirations matérielles par le biais de petits tracas matériels. »
Le revenu de base et l’impôt sur la consommation sont les innovations sociales de base dans le but de garantir le déploiement de l'initiative et la prospérité matérielle de tous pour permettre la construction du bien-être matériel et culturel de notre communauté postindustrielle.
"... et que la force d'un peuple semesure par le bien-être des faibles », dit le préambule de la Constitution fédérale suisse.


Notes sur simple demande à
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